BIM CAFÉ – BIM & performances environnementales

Lors de Batimat, le 2 novembre dernier, pour la première émission du Bim Café sur bati-journal.tv, Stéphane Miget, rédacteur en chef du magazine Planète Bâtiment, recevait trois acteurs du Bim afin d’échanger sur la thématique BIM & performances environnementales. En quoi le Bim peut-il avoir une influence sur la performance environnementale du bâtiment ? C’était la question posée aux participants : Clément Mabire, directeur Astus Construction ; Christian Herreria, président de la Commission marché bâtiment, Fib ; Antoine Morisetti, chef de projet, Atelier BLM.

Dès la phase de conception d’un bâtiment, les outils de simulation permettent une analyse chiffrée à la fois détaillée et, par intégration, globale de sa performance environnementale. La qualité environnementale du bâtiment, sa connexion au service du territoire, peuvent être simulées, optimisées et modélisées grâce aux outils numériques dès la phase de conception, certes, mais aussi et surtout, encore plus en amont, dès la programmation de l’environnement numérique, cet environnement numérique étant le cadre prédéfini dans lequel travailleront les concepteurs.

Clément Mabire, directeur Astus Construction.

Le Bim et ses bases de données validées et bien utilisées forment un outil très puissant et facilitateur. Le Bim rend possible de produire plus vite et plus loin selon de nombreux critères. La qualité environnementale du bâtiment découlera aussi du décloisonnement des métiers, de leur enrichissement et de la montée en compétence induits par l’usage du Bim.

Christian Herreria, président de la Commission marché Bâtiment, Fib.

Centralisation et simplification de l’information, simplification de l’échange même de cette information, c’est en cela que le Bim est révolutionnaire. La collaboration étroite autour d’une même maquette, la meilleure organisation de projet proposée par le Bim permettent de prévoir, par la qualité des échanges entre les acteurs, la meilleure qualité environnementale d’une construction.

Antoine Morisetti, chef de projet, Atelier BLM