Lors de Batimat, le 4 novembre dernier, pour la troisième émission du Bim Café sur bati-journal.tv, Stéphane Miget, rédacteur en chef du magazine Planète Bâtiment, réunissait cinq acteurs du Bim pour revenir sur la thématique « Les industriels et les catalogues BIM ».
On a besoin de caractériser les produits et les matériaux. Mais il faut pouvoir disposer des caractéristiques dont on a besoin, des propriétés pertinentes, pas plus. Nous sommes dans la phase d’expérimentation, nous sommes en train de définir les propriétés pour un certain nombre de familles. Ce travail sera soumis au Plan de transition numérique dans le bâtiment. Quand cet avis sera donné, nous pourrons étendre à l’ensemble des familles de produits de notre industrie les principes qui auront été mis en œuvre dans ce travail d’expérimentation pour la définition du dictionnaire.
Paul Sauvage, responsable pôle Diffusion des connaissances, Cerib
Chez Schüco, la moitié des produits courants a déjà été numérisée dans le catalogue par un dessinateur à plein-temps. Nous avons aussi développé des logiciels métiers qui communiquent avec les différents logiciels Bim : ils sont capables d’importer la maquette que l’on va traiter et renvoyer avec nos produits Schüco.
Nicolas Vicente, directeur de la cellule Grands Projets et Promotion en charge du BIM, Schüco
Nous avons un configurateur qui permet à l’architecte de configurer sur mesure, de créer lui-même son objet Bim intégrable à sa maquette.
Bertrand Assemat, directeur informatique, Technal
Notre plateforme accueille gratuitement les 126 000 utilisateurs internationaux inscrits – architectes, bureaux d’études, maîtres d’œuvre… – et leur propose de télécharger les objets Bim de notre catalogue. Ces utilisateurs peuvent aussi y entrer en relation avec les industriels s’ils ne trouvaient pas un objet souhaité.
Michaëlle Pesah, directrice commerciale France et Belgique, BIM Object
Nous parlons de catalogues d’objets, mais avec les configurateurs, nous ne sommes plus sur des catalogues statiques mais sur des logiciels experts d’assistance technique. Nous n’allons plus seulement mettre des catalogues à disposition en prescription, mais accompagner, faire du codesign en quelque sorte : nous allons nous connecter à la maquette numérique et travailler directement avec les acteurs via les outils.
Laurent Ortas, président de la commission AIMCC