« Atlanbois accompagne les collectivités en les informant et techniquement avec des notes d’opportunités d’un point de vue technique et économique. »
« Au niveau national, il y a la volonté de soutenir cette filière via des objectifs réglementaires. Le ministère a fixé des objectifs ambitieux en termes de développement du bois énergie de plus de 20% d’ici 2023. et tripler la chaleur livrée dans les réseaux de chaleur via la biomasse. »
« La filière biomasse au niveau national représente environ 10 millions de tonnes équivalent pétrole. Au niveau régional, on est à environ 450 000 tonnes équivalent pétrole, d’énergie produite à partir de bois énergie avec trois quarts liés au bois bûche et un quart lié à des installations industrielles ou collectives. »
« Par rapport aux autres énergies, en production de chaleur, le bois énergie est bien représenté. Globalement, on est autour de 15-20%. »
« Il y a trois ans, nous avons le schéma régional climat air énergie qui a fixé des objectifs qui doivent être déclinés sur les territoires. On met en place des animations auprès des collectivités sur les plans climat territoriaux et également au niveau national, il y a des moyens financiers qui sont mis en oeuvre notamment le fond chaleur ou des fonds qui peuvent aider à la mobilisation des gisements bois. Il y a une volonté forte d’aller vers le développement des ENR mais il y a des freins. Notamment, la concurrence de prix avec les énergies fossiles comme le gaz. Certaines collectivités hésitent à investir dans des chaufferies bois énergie. Notre rôle est de leur expliquer qu’il faut voir sur le long terme et que les chaufferies bois ont tout leur intérêt. »
« Pour l’aspect environnement, ils sont sensibles à la réduction d’émission des gaz à effets de serre. Le bois énergie est l’une des solutions pour faire diminuer ces émissions. »
« La mission de l’Ademe, c’est tout un accompagnement pour avoir des chaufferies performantes qui répondent à nos objectifs en passant par la qualité de l’air et la maîtrise de la ressource. »
« On fait de la communication, du financement via le fond chaleur. Pour le fond chaleur, la première étape va être de rencontrer le porteur de projet et de faire une note d’opportunité, regarder quel est le type de bâtiment, quels sont les besoins en énergie, les envies. Cette première pré-étude va décider le porteur de projet à faire une vraie étude de faisabilité. Cette première phase est faite par les relais et la phase d’étude de faisabilité, nous pouvons la subventionner de l’ordre de 70%. »