Intervenant : Christophe Gleize – Dirigeant UFV Bois – Président de France Bois Régions
Christophe Gleize : « UFV Bois est une groupe qui transforme du résineux depuis 1960. C’est aujourd’hui 45 personnes dans le sud de la France (sud Massif central). On a commencé depuis 4 générations à scier du résineux et aujourd’hui 80% de Douglas donc transformation, scillage, rabotage, séchage et depuis peu démarrage de fabrication et de lamellé collé et contrecollé, la première unité dans le sud de la France qui colle du Douglas.
On est une région en Occitanie qui a énormément de Douglas, une scierie travaille avant tout avec une ressource de proximité. Puis, c’est un matériau durable, adapté aux conditions météorologiques et un bois qui se transforme beaucoup moins. Un bois qui plait beaucoup aux charpentiers, on a un bois dense, un réel intérêt pour la mise en œuvre.
Par rapport à notre transformation et notre expérience de séchage, rabotage et maintenant de collage ; on y trouve un intérêt. Le Douglas sèche très rapidement sous vide qui permet d’extraire la résine et d’avoir un produit qui très apprécié par les raboteurs.. C’est un bois qui est plus facile à coller, qui va demander de la difficulté au niveau des prix (nœuds, différence de qualité en fonction de l’âge, des grumes.
France Bois Régions (FBR) est l’association qui regroupe les interprofessions en France. FBR anime la prescription en France. Le Douglas a toujours eu des atouts notamment sur la partie sismique. C’est un un matériau résistant mais plus souple et moins dense que les autres résineux. Puis on a tous les avantages structurelles : en exposition extérieure, en façade…
Désormais administrateur France Douglas, cela me permet d’avoir la complémentarité des réseaux et ce que je trouve intéressant dans la démarche de France Douglas c’est ce caractère innovant et on essaye dans le réseau de prescripteur de l’être dans les systèmes constructifs. On a vraiment une place au côté de France Douglas à réfléchir à l’innovation dans la filière et le Douglas est une essence innovante, jeune à l’échelle de la filière bois en France.
On souhaite innover dans le matériau, les produits mais aussi dans la démarche qu’on peut porter de la filière bois et ce matériau. Puis on se retrouve devant une croissance de stocks disponibles de Douglas qui nous oblige à innover et le transformer, le récolter et renouveler le peuplement. La filière doit se saisir de cette opportunité. »