La numérisation permet de concevoir, visualiser et réaliser des agencements spécifiques tout en industrialisant les process de fabrication.
Intervenants :
- Régis BLANDIN – directeur commercial 2020 Technologies
- Mathieu HUGON- IEMAE – Les Compagnons du Devoir
- Laurent MAZIES – directeur général – BIESSE
Régis Blandin : « Pour nous, l’objectif est plus d’accompagner le client. Nous travaillons avec les fabricants de machines à commande numérique comme Biesse. On rentre dans un format numérique qui permet de transformer l’information au delà de ce que l’on pouvait faire avec de l’échange de données informatiques. Notre objectif est de pouvoir faire du sur-mesure. Dans le cas du sur-mesure, on a bien plus d’informations à traiter pour pouvoir le mettre en fabrication. On a un besoin de formation et d’accompagnement de ces clients. Nous travaillons également avec les Compagnons du Devoir sur ce sujet là pour former les jeunes dans les écoles. Même les petites structures viennent à la commande numérique. Ils vont donc avoir un besoin de formation pour pousser l’information vers la machine. Les technologies évoluent rapidement. On voit de plus en plus de solutions apportées aux agenceurs.»
Mathieu Hugon :« Il y a une forte évolution et une arrivée massive des technologies numériques dans le secteur de l’agencement. Nous nous retrouvons à devoir faire de la formation où on doit maîtriser le métier d’agenceur traditionnel et ajouter une couche de complexité avec les technologies numériques. C’est important pour nous de former les jeunes pour qu’ils soient adaptés aux entreprises d’aujourd’hui. Les partenariats avec les entreprises comme 2020 ou Biesse sont importants car ils nous permettent de rester proche des entreprises d’aujourd’hui. On intègre de plus en plus de la pratique logicielle. Nous sommes en pleine prospective et nous avons déjà intégré des modules complémentaires en terme de numérique. Les jeunes sont très enthousiastes. Chez les Compagnons, nous pensons qu’il est important de savoir allier la tradition avec l’innovation. »
Laurent Maziès : « Nous sommes très avancé sur l’agencement numérique mais nous sommes encore dans une période de progression. Agenceur est un métier très exigeant. Le travail d’aujourd’hui n’est plus de la sensibilisation. En proposant ces technologies à des petites et moyennes entreprises, ils n’ont pas les moyens pour faire la maintenance. Il faut avoir la connaissance du produit. On ne passera jamais d’un savoir-faire traditionnel. Nous sommes présents dans les pays les plus industrialisés. On se rend compte qu’on arrive de plus en plus vers de nouveaux marchés. Une entreprise s’adapte à un marché. Pendant 12 mois, nous avons testé sur les marchés. On est encore en phase de démarrage.»