Intervant : Etienne Blanc – 1er Vice-président de la Région Auvergne Rhône-Alpes
Etienne Blanc : « J’ai la responsabilité des finances et de l’administration de la Région Auvergne Rhône-Alpes. Les régions ont pour obligation de mettre en place le SRDE2I, un schéma régional de développement économique et internationalisation de nos entreprises. Dans ce schéma, on repère les domaines d’excellence d’une région. Le bâtiment, la construction sont des domaines d’excellence de notre région : 170 000 salariés, plus de 70 000 entreprises, 17 milliards de C.A ; c’est une activité essentielle pour le développement économique de notre région.
La deuxième chose, c’est qu’en Région Auvergne Rhône-Alpes, on a anticipé en favorisant la création de clusters et de pôle de compétitivité. On a dans le domaine de la construction un cluster qui travaille sur le domaine de la gestion de l’énergie qui est extrêmement performant. C’est avec ce cluster (co-organisateur de cet événement) qu’on accompagne les entreprises sur les nouvelles technologies, la transition numérique, sur la gestion de la commande publique.
La troisième raison c’est que les régions ont la compétence la formation. Aujourd’hui, la situation est un peu brouillée car l’état récupère l’apprentissage ce qui nous pose quelques problèmes et puis qu’il y ait un dialogue avec l’état un peu complexe sur le plan d’investissement des compétences. La formation est un sujet essentiel car les entreprises peinent à trouver des salariés formés, experts sur un certain nombre de technologies nouvelles.
Dans le cœur des compétences de la région, il y a les lycées où on a une politique vigoureuse sur le bâtiment durable, sur la transformation de nos lycées. On est très attentifs quand on rénove ou construit un lycée. L’idéal serait de transformer tous les lycées anciens. Le premier objectif est donc quantitatif sur le nombre de lycée sur lesquels nous investissons pour être économe dans le domaine de l’énergie.
Les politiques sont toujours très prétentieux, ils envoient des messages et on constate que parfois ils ont un retard sur l’état de l’opinion, sur les technologies, techniques. Nous constatons que les entreprises vont plus vite que nous et que l’état d’opinion évolue à une vitesse extraordinaire. Il faut donc que nos politiques accélèrent car ce sont des sujets sur lesquels l’opinion est prête. »