Stéphane Chevrier : « Il y a une multitude de perception suivant la destination du bâtiment. Choisir de construire une maison bois c’est source d’interrogations. On est passé de l’époque des pionniers qui faisaient le choix du bois pour des raisons politiques à un positionnement moins militant. Mais cela reste un geste de distinction. L’environnement bois est apaisant, serein et serait facteur d’un confort psychologique. Pour tous les établissements à vocation clinique, le bois permet de rompre avec une bibliothèque de matériaux stigmatisants. Il permet d’aller chercher des codes qui renvoient davantage à la maison. L’ensemble permet de créer une atmosphère. «
Francine Guemas-Aubret : « Notre bâtiment est partiellement en bois. C’est un établissement construit en 1860 qui a eu des extensions dont la dernière date de 2011. On a construit 1800m2 en bois. Le bois n’était pas pour nous un objectif premier. L’objectif était que nos résidents soient bien. Les résidents sont très agés. Le bois permet certains aménagements et il interpèle. Les résidents ne s’en rendent pas compte mais les visiteurs nous disent qu’on ne se rend pas compte qu’il s’agit d’une maison de retraite. »